Le Musée du Monde en Mutation (MMM) que Stefan Shankland imagine pour répondre à la commande du Syctom va être bâti sur des fondations qui remontent à ses premières recherches en 2012. Il avait alors perçu cette situation exceptionnelle comme le lieu d’une triple expérience de mutation : celle quotidienne des déchets valorisés en énergie, celle de la transformation architecturale et industrielle de l’usine et celle de la métamorphose urbaine de ce morceau de la métropole parisienne situé entre les chantiers de la ZAC Paris Rive Gauche et ceux de la Seine Amont – les ZAC Ivry Port et Ivry Confluences .

Impliquant des artistes comme la Plateforme Múa – Emmanuelle Huynh, la réalisatrice Ann Guillaume, les graphistes de Super Terrain et des étudiants d’écoles comme les Beaux-Arts de Paris, l’Ecole De Communication Visuelle Paris ou l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes, le projet aurait du aboutir à un événement public sur le site-même de l’usine mais la crise sanitaire a contraint à le transformer en un projet 100% digital. Cette contrainte étant posée, elle aura eu le mérite de pousser le troisième pôle et ses partenaires à créer un site (https://museedumondeenmutation.com/) qui est un riche prolongement du projet.